Matériaux

Le bois massif est privilégié par les menuisiers et les sculpteurs. Si le chêne est toujours utilisé, le noyer est bientôt préféré à la Renaissance pour sa teinte nuancée, la finesse de son grain et sa plus grande malléabilité. Le cèdre ou le cyprès sont employés plus exceptionnellement. La technique de l’incrustation, venue d’Italie, est l’une des assimilations notables du mobilier à la Renaissance : à l’intérieur des cavités creusées dans le support principal, sont insérés des éléments d’essences de bois ou de matières différentes (marbre par exemple), créant des effets de contraste et de polychromie dans de véritables « tableaux ». Certains meubles étaient peints et dorés. Les sièges commencent à se doter plus régulièrement d’assises garnies de textile.