La sédentarisation s’étant imposée, de nouveaux meubles sont imaginés afin de répondre au développement de nouveaux usages. Le cabinet dont Paris imposa le principe se compose de deux parties, la première ouvrant à deux battants sur un intérieur plus ou moins élaboré et pouvant comporter de nombreux tiroirs, repose sur la seconde, formée d’un piètement composé le plus souvent de huit pieds et pouvant offrir un tiroir en ceinture. Le décor, à la fois sculpté et gravé dans la continuité des meubles de la Renaissance française, demande la collaboration de menuisiers, d’ébénistes, de sculpteurs, de graveurs, de tourneurs pour les pieds, éventuellement de marqueteurs et de peintres.