Matériaux

Panneau du cabinet de laque de l’hôtel Du Châtelet (détail)
Laque : Chine, milieu du XVIIIe siècle
Mathurin Cherpitel (1736-1809), architecte
Paris, vers 1771
Bâti en chêne ; panneaux de laque de Chine à fond rouge et à décor noir et or ; encadrement d’amarante ; peinture à l’imitation du bois de rose dépôt Ministère du travail, 1910
Inv. MIN TRAVAIL ss n° (1-à-9)
© MAD, Paris / Jean Tholance

Pour les sièges comme les boiseries, le hêtre et le noyer au naturel ou doré, pour les plus raffinés, sont toujours en usage tandis que le bois laqué fait son apparition ; les motifs peints au naturel de couleurs vives prolongent ainsi le travail du sculpteur. Le bois de violette puis le bois de rose sont utilisés en placage, de plus en plus fin pour épouser le galbe des meubles. Chinois ou japonais, principalement rouges ou noirs, les panneaux de laque asiatique provenant de coffres ou de paravents démontés, sont réutilisés pour créer des devants de commode. Le succès de ce matériau d’importation stimule la création de laque française dite « vernis Martin » qui couvre tous les meubles et objets de la vie quotidienne.