Contexte / influence

En matière d’art décoratif, l’Europe a ses regards tournés vers la France, qui demeure avec son art de vivre, un modèle de référence. Cependant celui-ci se nourrit d’inspirations étrangères : l’Orient continue de susciter de coûteuses fantaisies, les turqueries prenant le pas sur les chinoiseries. L’anglomanie qui se développe à travers les modes vestimentaires et le goût pour les courses de chevaux, trouve aussi son expression dans le mobilier par l’emploi de plus en plus généralisé de l’acajou et de la technique de garnissage des sièges. Celle-ci dénommée « piquage à l’anglaise » permet de former une arête vive à la périphérie des rembourrages des assises et des dossiers des sièges.