Au cours de cette période troublée de l’Histoire de France, le mobilier connut de notables changements. Les meubles du Directoire et du Consulat se caractérisent surtout par leurs nouvelles formes dont la référence absolue est l’Antiquité grecque et romaine. Le style « à l’étrusque » développé à la fin du règne de Louis XVI s’épanouit et devient plus « archéologique ». Parallèlement, le contexte juridique de production est modifié avec la Loi le Chapelier (1791) qui supprima les corporations d’artisans : l’estampille sur les meubles n’était plus obligatoire et le cloisonnement des métiers n’est plus aussi marqué. Certains artisans surent d’ailleurs tirer profit de cette nouvelle législation en diversifiant leurs activités.