Ornements

Chenet
Paris, vers 1785
Bronze fondu, ciselé et doré, fer
H. : 30 cm - L. : 44 cm
Don Vicomtesse Edmond de Poncins, née Biencourt, 1946
Inv. 35404 A
© MAD, Paris / Jean Tholance

Sous le Directoire et le Consulat, seuls le placage de bois uni et le bronze doré décoraient des meubles où la marqueterie, passée de mode, se faisait rare. Le vocabulaire ornemental du mobilier comme des décors intérieurs s’appuyait sur des motifs végétaux comme la palmette, la feuille de laurier, de vigne, de pavot, d’olivier, mais également sur un bestiaire fantastique inspiré de l’Antiquité : cygnes, paons, lions, béliers, auxquels venaient se mêler des éléments « antiquisant » comme les vases, les grecques, les étoiles, les lyres, les sistres, les victoires et les renommées. La campagne d’Égypte (1798-1801) remit au goût du jour l’emploi ornemental des sphinx. Les quelques éléments de marqueterie ou de sculpture sur les meubles étaient des motifs géométriques (losanges, rosaces). Aux murs, les peintures pouvaient reproduire des scènes à l’antique, multiplier les panneaux d’arabesques ou imiter le marbre.