Contexte / influence

Nef
Fannière Frères
Paris, 1869
Argent ciselé
H. max. : 72 cm - L. totale : 67 cm - Prof. : 24,5 cm
Don Comte Charles de Lesseps en mémoire de Ferdinand de Lesseps, son père, 1907
Inv. 15688
© MAD, Paris / Jean Tholance

L’éclectisme déjà perceptible sous la monarchie de Juillet prend de l’ampleur et on n’hésite plus à mélanger les styles Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, tout en y ajoutant des formes rocailles et du confort par les ressorts et les capitons. Certains ébénistes comme Beurdeley, Sormani, Zwiener, se spécialisent dans la copie XVIIIe. La princesse Eugénie est tellement fascinée par Marie-Antoinette que le néo-Louis XVI est nommé « Louis XVI-impératrice ». Les « revivals » sont donc à leur apogée durant le Second Empire : le néo-gothique grâce notamment aux publications de Viollet-le-Duc, et le néo-Renaissance. La diversité des goûts et des styles est sans limite chronologique ni géographique. Les objets inspirés ou importés de Chine et du Japon abondent le marché. Les artistes regardent également vers le proche ou Moyen Orient et les arts de l’Islam.