Revisité par l’Art déco, l’ornement va à la fois s’orienter vers une simplification du travail de la ligne renforcée par des jeux de matériaux, des rendus de surfaces, des détournements de matières ou encore des aplats de couleurs. Les décors appliqués auparavant à l’échelle de l’objet va s’étendre à celle de l’objet puis de l’architecture intérieur. Ainsi la rose, figure emblématique de l’Art déco comme la marguerite stylisée d’Armand-Albert Rateau dessinées pour les appartements privés de Jeanne Lanvin vont-elles se décliner du fauteuil au paravent en passant par les tentures ou la robinetterie. Le décor révèle alors un véritable sentiment d’immersion dans un environnement propre à l’imaginaire de son créateur.