Guéridon

« Ne remarquez-vous pas que ce superbe guéridon trilobé, envoi de M. Majorelle, où les tons profonds du bois s’éclairent des reflets dorés du bronze, est l’apothéose du nénuphar ? » Ce guéridon, présenté au Salon de la société des arts français en 1902, adopte pour le plateau la forme même d’une feuille de nénuphar recourbée sur le pourtour, reposant sur un double piétement tripode, souligné par les fleurs de nénuphar en bronze doré. Les formes naturelles stylisées et les courbes sont caractéristiques du style Art nouveau.