Jacques-Émile Ruhlmann renouvelle les arts appliqués en puisant dans l’histoire des formes et des savoir-faire pour créer du mobilier d’exception, à l’instar de ce bureau de dame. Souvent comparé aux ébénistes du XVIIIe siècle, il réinterprète les techniques, les typologies et les styles, en réalisant des pièces venant généralement satisfaire les goûts d’une clientèle privilégiée. Fabriqué dans l’atelier B de Ruhlmann, ce bureau est commandé par le Musée des Arts Décoratifs en 1926 et achevé l’année suivante. Un exemplaire similaire est rendu public lors de l’exposition Internationale des arts décoratifs et industriels modernes en 1925, dans le boudoir de l’Hôtel du Collectionneur.